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Mes mains sont sans force pour repousser tes mains offertes, mon cœur bondit et tu l’écoutes, narquois.

Tu resteras là jusqu’au soir, je le sais ; eh bien, joue sur le seuil, attends.

Quand, sur les pierres du sentier, tu entendras les pas rapides de Sylvius, ensemble nous irons vers lui. Alors, tu mêleras nos doigts, tu mettras ton baiser sur nos lèvres, et blotti entre nous, dans la chaleur douce, toute la nuit tu riras.