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XXXV


Éros, te voici debout devant ma porte, hardi et tout poudroyant de soleil. Tes yeux fulgurent et ton sourire me défie. Je suis seule, pourquoi viens-tu me tourmenter ?

Éros te voici penché au bassin de la fontaine où se doublent tes boucles d’or. Ton souffle a frôlé l’eau que je vais boire, et je suis seule, pourquoi me poursuis-tu ?

J’ai chassé le coq insolent qui entre dans mon jardin, j’ai chassé la guêpe méchante, dont le dard pique les fruits mûrs, et le chat friand de lait qui glisse sur mes talons.

Mais toi…