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XXXIV


Tandis que la lune montait, lourde et triste dans le ciel orageux, j’ai songé :

Il n’y a plus de mots assez profonds pour exprimer notre amour.

Il n’y a plus de chants assez doux pour en dire la tristesse.

Plus de cris assez éclatants pour en proclamer la joie.

Je resterai devant toi la tête droite, les mains calmes, les genoux serrés.

Et, dans le silence, je te regarderai.