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dans la nuit, vient battre dans tout mon être comme un autre cœur.

À mon seuil obscurci ton ombre se dresse, ton haleine glisse dans mes cheveux, ta bouche cherche ma bouche.

Alors nous oublions les étoiles et le chant du grillon qu’entend le solitaire ; la nuit flambe, et c’est le soleil rallumé qui pénètre avec toi dans ma maison.