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XXIII


Il y a dans tes cheveux blonds une émouvante douceur qui m’attire et me reprend toujours.

Il y a de la brume et de l’or, comme dans les aubes des pays de plaines ; il y a la mélancolie des choses flétries d’automne, de l’heure où les feuilles blêmes des capucines mettent leur odeur amère dans les jardins.

Des zones claires les traversent : ainsi nous avons vu, dans la forêt jaunie, le bois frais qui luit sous l’écorce déchirée.

Mais, dans la gloire du jour, des coulées lumineuses