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l’herbe où jaillissent maintenant les tournesols, je dormirai.

Je sais que la chatte viendra partager mon sommeil, sa tête douce sur mon épaule nue.

Et quand l’ombre des noyers aura tourné, découvrant mon front, alors tu viendras t’agenouiller près de moi, j’aurai oublié ma lassitude et ta lèvre contre mon oreille, tu me diras : Lève-toi.