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XCII


Qu’y a-t-il au fond des landes tristes à la fin du jour ?

Le dernier rayon du couchant, droit comme un couteau d’or.

Qu’y a-t-il sur les branches des chênes, quand l’ombre verse sa cendre fine sur les marais ?

Des poules noires qui vont dormir.

Qu’y a-t-il vers les cabanes aux toits ondulés, dans le silence gris des brumes ?

Des bergers hauts sur leurs échasses, de longs troupeaux qu’on n’entend pas.