Page:Burnat-Provins - Le Livre pour toi, 1907.pdf/206

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Car c’est toi qui m’as donné à boire un jour d’été que l’air était étouffant.

C’est toi qui m’as regardée partir, avec des yeux douloureux, dans la vallée noircie par l’orage.

C’est toi qui m’as aimée librement, sous le ciel où vivaient des milliards d’étoiles.

Qui regarderais-je à présent ?