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Sylvius, Sylvius, que ne puis-je me réfugier contre ta poitrine ! Je ne suis pas seule en face du cirque abandonné, ils sont là, les spectateurs cruels et splendides, ils font passer en moi leur frénésie.

Ave César…

J’ai vu couler de ton cœur un filet rouge, j’ai vu tes mains immobiles, plus longues, sur le sable de l’arène foulé par tant d’effroyables combats.