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nous sommes aimés, elles fleuriront avec les roses et se pencheront sur les bordures épaisses des buis.

Le vent, qui écoutait nos paroles, les fera chanter encore par les chemins ensoleillés ; les groseilles que mes lèvres prenaient sur ta main, mûriront gaîment à côté des noisettes et les abricots pâles, au duvet d’argent, deviendront chaque jour plus vermeils.

Il y aura là encore des nids et de confiants oiseaux dont les amours ne seront point troublées.

Mais nous, Sylvius, où serons-nous ?