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battent avec mon cœur et qui l’enlèvent sur leurs grandes ailes, et j’ai versé des larmes à les entendre.

Mais je sais maintenant que les cloches ne peuvent tout exprimer.

J’ai écouté l’eau inconsciente de la source réveillée, l’eau féroce des torrents éternels. J’ai souri au chant du flot mince qui va, sous les spirées, dérouler sa chaîne d’argent ; j’ai tremblé devant la colère des ondes brutales qui usent le roc et charrient la mort.

Mais je sais aujourd’hui les mots que l’eau ignore.

Et, tandis que tes mains réunies soutiennent ma tête charmée, c’est ta bouche adorée qui les dit lentement sur mes lèvres.

Ô Sylvius, il n’est pas de chant plus doux, de musique plus divine et je me sens mourir à t’écouter.