Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 4 - 1833-1834.djvu/411

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



correspondance et communications.

M. Escher écrit de Zurich et demande à échanger le Bulletin de la Société géologique contre le journal périodique qu’il offre à la Société (voyez plus haut no 15), et dans lequel il fera connaître successivement plusieurs observations inédites de son père. En même temps il annonce que la Société helvétique se réunira cette année à Lucerne.

M. Van Breda, écrit de Leyde (18 mars), qu’il vient de découvrir en Hollande, dans la province de Gueldre, près de la ville de Zutphen, un terrain argileux tertiaire, couvert par le diluvium, qui forme la plus grande partie du sol de la Gueldre et des provinces adjacentes. Il est caractérisé par les fossiles suivans : Pleurotoma Colon Sow, P. Levigata ? Sow. ; Dentalium elephantinum Lam. ; Corbula rugosa Lam., C. élégans Sow. ; Venus dysera Lin. ; Venericardïa orbiculaires Sow. ; Isocardia ventricosa Sow. ; Pectunculus auritus de Fs., P. Granulatus Lam. ; Nucula striata Lam. ; Turbinolia ennecta (varietas anceps) Goldf., T. adpendiculata Brongn.

Il en a donné la description dans un mémoire, lu à l’Institut des Pays-Bas, et publié dans un journal scientifique qui paraît à Harlem, intitulé : Konst en Letter Bode, ainsi que dans le journal officiel Staats-Courent du royaume des Pays-Bas.

M. Geoffroy Saint-Hilaire communique à la Société les renseignemens suivans, qui lui ont été adressés par M. l’abbé Croizet. Ce savant possède 40 échantillons d’une famille de ruminans voisins du Moschus, formant trois espèces, dont une de la taille du chevreuil, une autre de celle du lièvre, et la troisième intermédiaire.

« J’ai recueilli depuis peu dans les mêmes terrains un autre ruminant qui avait des cornes comme les antilopes, et qui était un peu plus grand que les espèces dont je viens de parler : au reste, ce genre voisin du Moschus en diffère sous plusieurs rapports, et surtout par la forme des molaires, dont les croissans sont bien moins distincts que dans nos autres rumimans vivans et fossiles. »