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— 78 — tielles. » Ici, nous croyons que M. Hübner dit une chose hasardée, car le portrait publié par Hondius, en 1618, est bien certainement cetui d’Adrien de Vries, le sculpteur de Prague. Ces portraits fournissent donc un nom et des dates. Un autre document vint y ajouter une nouvelle lumière. Les Liggeren de la confrérie de St.-Luc d’Anvers, publiés par MM. Ph. Rombouts et Th. van Lerius, de 1864 à 1875, nous révèlent au tome II, un Adrien de Vries, peintre, reçu franc-maître, en 1634-1635 et payant de ce chef, 26 florins. D’autres documents nous font connaître, des œuvres de l’artiste. Un portrait gravé par Grégoire Huret porte l’inscription : « Jacques Boyceau, Escuyer, sieur de la Barauderie. Adr. de Vris (sic) pinxit. » Il est amplement décrit dans les Graveurs de portraits en France. Catalogue de la collection Ambroise Firmin-Didot, Paris 1875-1877, sous le n° g63. Un superbe portrait de l’évêque de Gand, Antoine Triest (né en 1576, mort en 1657). Il porte pour inscription : « Perillis et Revmus Dnus D. Antonius Triest, episcopus Gandavensis, Toparcha Dominii S. Bavonis, comes Everghemiensis, etc. Regiœ Matis a Consilio Status. Adrianus de Vries pinxit. L. Vorsterman, sculp. « Il se trouve à la Biblio¬ thèque royale et il est cité par M. H. Hymans, p. 223 de son Histoire de la Gravure dans l’école de Rubens. Bruxelles, 1879. Dans le supplément posthume du dictionnaire biographique de Chr. Kramm, supplément publié