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— 52 — » jusqu’à celle de la lettre écrite par elle au « comte Jean le 14 juin, « dit M. B. Dumortier, dans ses Nouvelles recherches sur le lieu de naissance de P. P. Rubens, « le prince d’Orange n’a pas » quitté un seul instant le pays des bouches de « l’Escaut et de la Meuse. Aussi ce n’est pas à » Cologne ou dans le pays de Nassau que la » mère de P. P. Rubens a trouvé le moyen » inespéré de demander au prince d’Orange de « faire participer son mari au pardon général ; » c’est dans une ville quelconque des bouches de » de l’Escaut et de la Meuse qu’elle a eu cette « entrevue. Voilà donc la preuve évidente, incon- « testable, que la procuration donnée par Jean » Rubens à sa femme pour aller en Belgique » appréhender et saisir les biens qui venaient de » lui être rendus à Anvers et dans les environs, « a été suivie d’effet et que Marie Pypelincx » est venue en Belgique dans le cours du mois » de mai 1577 (i). » Ce qui n’était qu’une supposition parfaitement établie, devient une vérité incontestable par la découverte de la lettre de M. Goupy de Quabeck. Suivant les Actes des Etats généraux publiés par le savant archiviste général du royaume, M. Gachard (T. I. p. 174 et 176), le prince d’Orange était à Harlem le 7 et à St-Geertruidenberg le 17 mai. Or, c’est précisément à cette dernière date, que nous voyons Philippe de Lantmeter, le frère utérin de Jean Rubens, présenter à Marnix la (î) P. 37.