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mois, par les préparatifs, l’aménagement, la surveillance, la réintégration du compartiment dit des Manuscrits, dont il avait été chargé à l’exposition rétrospective.

Par décision du 18 octobre 1879, nous avions demandé l’insertion au Moniteur d’une notice sur notre Commission et ses travaux. Elle a figuré au Journal officiel le 10 novembre. Elle se terminait par une invitation au public de nous communiquer tous les renseignements relatifs à Rubens, selon le programme tracé dans la notice.

Aucune réponse ne nous est parvenue.

Vous aviez décidé de commencer les investigations à l’étranger par des adresses aux grands dépôts d’archives, soit par la voie diplomatique, soit directement. Le défaut de temps pour entamer et conduire cette vaste correspondance ne nous a permis de nous en occuper que dans une seule direction. À la fin de novembre, M. le comte de Gerbais de Sonnaz, premier secrétaire de la légation d’Italie, se rendait en congé dans la Péninsule. Il nous offrit gracieusement ses services et nous nous empressâmes de les accepter. Une note détaillée de nos desiderata lui fut remise. Le texte en est conservé dans nos archives.

M. de Sonnaz, qui comptait ne faire qu’un voyage de trois ou quatre mois, resta en Italie presque une année entière, à cause de son état de santé. Il revint en Belgique au mois d’octobre 1880.

À Rome, il s’est adressé à M. Giu. Cugnoni, bibliothécaire du prince Chigi, lequel avait fait voir à votre secrétaire, en 1866, un manuscrit