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Je crois qu’il ne faut pas les introduire dans un Recueil diplomatique.

M. Ruelens. — Ce qui a été proposé au Congrès, c’est un recueil renfermant les documents de l’histoire de Rubens. Les biographies ne peuvent pas, sans doute, être considérées comme des actes authentiques proprement dits, mais certaines d’entr’elles, certaines notices peuvent avoir la même valeur et fonctionner comme de véritables actes. Ainsi, la première des biographies spéciales de Rubens a été écrite par un peintre qui a vécu dans le même temps, et avec lui, à Rome et à Mantoue, il décrit ses principaux ouvrages en Italie et ailleurs, il dit ce qu’il sait et ce qu’il pense de l’artiste. C’est un témoignage imposant, dont chaque terme pèse. Je citerai encore la vie de Rubens par de Piles : elle a été tracée d’après des documents fournis par la famille et en premier lieu d’après la Vita Rubenii’’, et nous possédons à la Bibliothèque royale une copie de la correspondance échangée à ce sujet entre de Piles et Philippe Rubens, le neveu du peintre.

Sans doute, il faudra limiter ces témoignages historiques, reprendre ceux-là seulement qui peuvent être considérés comme originaux, contemporains ou non.

M. le chevalier de Burbure. — Peut-être serait-il préférable de ne s’occuper de la partie historique qu’après la publication du Recueil des documents.

M. Rooses. — Je regarde le Codex comme devant fournir un faisceau de matériaux pour reconstituer la vie de Rubens ; il est destiné à mettre ces matériaux à la portée des travailleurs,