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le 8 décembre 1630, en récompense de ses services diplomatiques.

» Étant à Anvers, lors des fêtes de l’année dernière, et parlant de Rubens, l’on me fit connaître que l’on ignorait ce que sa correspondance et les pièces qui le concernent étaient devenues. Cela me donna l’idée que peut-être il pourrait bien s’en trouver dans les trois ou quatre charrettes de vieux papiers placés au grenier de la maison que j’occupe et qui fut habitée ci-devant par les Respani.

» Mes recherches dans ces papiers n’ont pas été longues, et j’ai trouvé une pièce en langue latine qui paraît être officielle et d’où il suit que P. P. Rubens est né à Cologne, le 16 mai 1577.

» J’ai également trouvé la pièce officielle par laquelle Charles 1er anoblit ledit P. P. Rubens ; j’ai aussi mis la main sur deux lettres émanant d’Hélène Forment. »

M. Génard, invité par M. Goupy de Quabeck à examiner ces documents, rend compte de sa mission :

« Je me suis rendu à Malines et j’ai inspecté les nombreuses fardes que possède M. Goupy de Quabeck, et qui proviennent du Comte de Respani. Ces papiers sont probablement encore à la même place où celui-ci les a placés ; ils sont ensevelis sous la poussière et n’ont guère été examinés. À mon retour à Anvers, j’en parlai à M. le chevalier Gustave van Havre, un autre descendant de Rubens, que ces documents devaient intéresser. Nous nous sommes rendus ensemble à Malines, et M. Goupy de Quabeck nous a permis, avec une rare complaisance, de tout examiner.