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» Étendant la portée de ce vœu, votre rapporteur, convaincu de l’indissolubilité qu’il y a entre les actes de la vie d’un homme et les œuvres mêmes de cet homme, exprime le désir de voir conférer à ce bureau permanent la rédaction d’un Corpus diplomaticum Rubenii ou d’un Codex diplomaticus Rubenianus, de quelque nom qu’on veuille le nommer, recueil qui comprendrait tous les documents concernant Rubens ou émanant de lui. En effet, tous ces documents, actes de toute nature, lettres, fragments historiques, etc., sont dispersés partout ; ils sont, tantôt soigneusement, tantôt inexactement publiés et quelquefois très difficiles à trouver ou à être mis à la portée du travailleur. Ce recueil offrirait désormais à l’historien du grand homme une base solide pour asseoir l’édifice qu’il veut élever ; il serait le recours de toutes les discussions, et en quelque sorte le livre de souche pour contrôler les coupons détachés et lancés dans la circulation. Ce serait, en un mot, le monument qui, entre tous ceux qu’on a élevés à Rubens, contribuerait le plus à sa gloire, puisque Rubens, pour une très grande partie, en fixerait les assises lui-même et à son insu. »

M. le major Henrard propose d’ajouter à ce vœu que la ville d’Anvers charge quelques personnes d’aller faire des recherches dans les grands dépôts de l’étranger, en Italie, en Espagne, partout, enfin, où l’artiste a résidé.

Diverses, observations sont faites sur ce point, et la section, en approuvant ces vœux, a chargé son rapporteur de formuler un avant-projet qui servirait