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— g6 — ne vous rendist de mauvais offices et l’obliger à parler pour vous. J’escrips aussy au R. P. Séguiran pour vous introduire chez ses amis dont y a un nombre infini, et pour vous faciliter les moyens de venir à bout du portrait, dont je vous ai prié, du R. P. Sirmond qu’il fauldra desrobber le plus discrettement que vous pourrez. J’escripz aussi diverses lettres à Mrs du Puy, en recharge de ce que je lui en avois mandé plusieurs fois et crois qu’ils vous assisteront de bon cœur, de vous présenter à M. de Loménie et de la Ville aux Clercs, s’ils ne l’ont desja faict, comme aussy chez M. l’abbé de St.-Ambroise. Vous pourrez donc voir lesdits Srs du Puy tous les jours et leur [porter] toutes vos lettres et recommandations, pour prendre l’ordre d’eulz de leur commodité, afin que l’un d’eulz vous puisse mener chez M. de Loménie et chez M. l’abbé de St.-Ambroise. Si besoing est après, vous pourrez voir M. de la Barodière, M. du Moustier et Melle Baland et suyvre l’ordre que vous en donneront lesdits Srs du Puy ou M. de Loménie, en cas qu’ils eussent agréable de vous y faire accompagner par quelqu’un des leurs, ou possible de vous y conduire eulx-mesmes. Surtout, déférez sans contredict toutes choses à M. l’abbé de St.-Ambroise et à Melle Baland, et pour cause ; car il faut capter et [conserver] la benevolience inviolablement, à quelque prix que ce soit, pour les habitudes et fiance quelconque chez la Reine Mère, où le moindre mot de leur part vous pourroit grandement nuire, et au contraire leur adveu vous pourra grandement ayder, si vous pouvez faire quelque galanterie