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— o5 — St.-Ambroise, vous pourront donner quelque entrée au Louvre chez la Reine Mère. » Je vous prie, pour ce commencement, de vouloir pourtraire pour l’amour de moy M. de la Ville aux Clercs, secrétaire d’Estat, pour faire voir de vostre besogne dans ceste maison où est l’abord de tous les plus curieux de Paris, et où vous trouverez, je m’asseure, meilleur accueil qu’en autre lieu quelconque et plus d’appuy et de protection au besoing. Ce sera de sa main ou de celle de M. de Loménie, son père, qu’il faudra que vous ayez un jour un brevet du Roy pour estre employé sur l’Estat de sa maison royale et, avec le temps, un logeaient dans la Gallerie du Louvre. C’est pourquoi qu’il faut que vous commenciez là vostre cour, en intention de la continuer tant que vous vouldrez estre dans Paris ou dans ce Royaume. Ce sera par leur moyen qu’il faudra vous pourvoir des remèdes nécessaires contre la prétention des Maistrises, selon qu’ils le trouveront bon. Enfin, il faut que ce soient vos patrons et protecteurs, et que vous recherchiez tous moyens de les servir et de leur complaire de tout ce que vous pourrez : vous ne sçauriez mieux emploier vos labeurs que pour cette maison. » J’escris par mesme moyen à Mess, de la Barodière et du Moustier, l’approbation de bonne volonté desquels ne vous sera point inutile et de Mme Baland, femme relaissée de feu M. Bunel, laquelle a le premier logement de la Gallerie du Louvre, à mesmes fins, pour éviter que, dans le cabinet de la Reyne où elle est d’ordinaire, elle