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nant durcie en schistes ait pénétré dans l’intérieur de l’écorce. Les troncs de cette espèce, que l’on trouve inclinés à plus de 45°, sont ordinairement remplis de grès ou de schiste sableux. Si leur angle d’inclinaison est moindre que de 45°, on les trouve ordinairement comprimés, et l’intérieur de leur écorce ne contient qu’une petite quantité d’un schiste formé d’une boue durcie ; l’écorce, toutes les fois qu’elle n’est pas complètement détruite, est convertie en houille.
Fig. 2’. Cicatrice articulaire de l’extérieur de l’écorce d’un autre grand tronc de sigillaire trouvé à Elsecar.— De grandeur naturelle. En comparant cette cicatrice avec celles de la figure 2, il est facile de voir qu’il y a, dans les différens modes d’articulation des feuilles avec le tégument cortical, des caractères frappans, sur lesquels peut-être pourrait-on fonder des distinctions spécifiques dans cette famille à la fois si obscure et si curieuse de plantes détruites. Voyez diverses figures de ces cicatrices dans la Flore fossile de Lindley et Hutton, planches 55, 56, 57, 71, 72, etc. Dans les figures 2 et 2’, ainsi que dans plusieurs autres espèces, des lignes décurrentes se voient des deux côtés des cicatrices. (D’après nature.)
Fig. 3. Ulodendron Allanii (Nob.) réduite au 1/5e, dessiné d’après un modèle en plâtre d’une impression de grès qui existe au muséum de la Société royale d’Édimbourg, et qui provient de la formation houillère de Craigleith. Ce grès s’est moulé naturellement sur la surface extérieure d’une tige qui s’est complètement détruite ; et notre relief en plâtre offre une reproduction des petites écailles rhomboïdales et de trois grandes cicatrices circulaires de la surface extérieure