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ment plus épais et plus minces, séparés par une troisième série d’articles plus minces encore. (D’après nature.)
Fig. 8b. La même, de grandeur naturelle.
Fig. 8a. Portion de colonne destinée à faire voir comment les articles les plus minces ne sont visibles que le long des arêtes saillantes. Dans les sillons intermédiaires, les articles plus épais de la première et de la seconde grandeur, recouvrent et cachent les bords des articles plus minces, c. Ce mécanisme est fondé sur les mêmes principes que dans le Pentacrinites subangularis (pl. 52, fig. 4 et 5), et dans l’Encrinites moniliformis (pl. 49, fig. 8 et 4) ; mais la forme cylindrique de la colonne de cette dernière espèce est cause que les lames les plus petites, c, sont visibles au dehors tout autour de leur circonférence. (D’après nature.)
On voit les bases de deux bras latéraux s’articulant dans deux des sillons avec le grand article supérieur de cette colonne, et les autres grands articles portent des cavités articulaires d’où les bras se sont détachés.
Fig. 9, 10, 11, 12, 13. Surfaces étoilées d’articulation de vertèbres conservées dans la masse d’encrinites disloquées, sur laquelle reposent les figures 1 et 2. Ces rayons pétaloïdes et crénelés étaient probablement destinés à modifier la flexibilité suivant des rapports avec la place des articles dans la colonne. La petite vertèbre de la figure 13 est empruntée à un autre individu. (D’après nature.)
L’ouverture qui se voit au centre de ces articles était destinée au passage du canal alimentaire qui, suivant Miller, aurait eu dix branches correspondantes à