- ↑ M. Rr. C. Taylor dit que l’on a rencontré des élytres d’escargots dans le schiste des puits de Dauby-coal, dans les marais de l’est du Yorkshire : ce schiste occupe à peu près la même place que le schiste de Stonesfield dans la série oolitique. Voyez le Mag. Nat. Hist. deLondon, T. III, page 361.
J’ai vu en 1835, dans la collection particulière du docteur Siebold, à Leyde, un échantillon unique et magnifique d’un bupreste du Japon, ayant environ un pouce de long, et converti en calcédoine. Les antennes elles-mêmes, et des portions des membres, sont conservées d’une manière distincte.
Il existe dans la même collection des fragmens de bois silicifiés percés de cavités tubulaires, probablement par des larves d’insectes, et M. Brongniart a observé dans ces cavités des masses de poussière produites par suite de la perforation du bois, et qui ont été converties en calcédoine. Nous pouvons conjecturer d’après cette circonstance que l’insecte parfait était logé dans un tube semblable quand il a été transformé en calcédoine. La surface de cet insecte est recouverte par des groupes de ces petits anneaux concentriques de calcédoine (orbicules de Brongniart), qui se rencontrent si fréquemment dans les coquilles fossiles silicifiees.
l’articulation de la longue queue en forme de dard avec le corps. Ce limule est l’Eniomolithus monoculites de Martin (Petrefacta derbiensia, pl. 43, fig. 4), et le Belinurus bellulus de Kœnig (Icon. sect., pl. XVIII, n°250). Parkinson (Org. Rem. iii. pl. XVII, figure 48, a représenté un fossile semblable provenant de Dudley, contenu dans un minerai de fer de la formation houillère.