Page:Buckland - La Géologie et la Minéralogie dans leurs rapports avec la théologie naturelle, 1838, tome 2.djvu/212

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

3. Lituite du calcaire de transition de l’île d’Œfand. (D’après nature.)
a. Le siphon.
4. Coupe d’une orthocératite de calcaire de transition de l’île d’Œland. De la collection de M. Stokes. (D’après nature.)
a. Le siphon.
5. Baculite de la craie du Cotentin, se terminant à son extrémité la plus grosse par la chambre a. (D’après nature.)
5. b. Une cloison transversale de baculite vue de face. On voit la disposition des bords en lobes et en selles, et la position dorsale du siphon, en c. (D’après nature.)
6. Coupe transversale d’une nummulite. (Parkinson, t. III, pl. x, fig. 16.)
7. Coupe longitudinale d’une autre nummulite[1]. (Parkinson.)
  1. Parmi les coquilles fossiles microscopiques réunies avec les nummulites, par M- d’Orbigny, dans l’ordre des foraminifères, le comte Munster énumère quarante espèces provenant de la pierre de taille crétacée de Maestricht. M. Lonsdale a découvert seize espèces de foraminifères microscopiques dans la craie de l’Angleterre. Ces coquilles microscopiques se rencontrent par milliers dans toute l’étendue des terrains tertiaires.

    Le sable des bords de l’Adriatique, ainsi que de plusieurs îles de l’Archipel, est rempli de coquilles microscopiques récentes de la même nature.

    Nous avons dit (t. 1, p. 335, note) que l’opinion qui attribue à des céphalopodes l’origine de ces petites coquilles mulliloculaires a été un objet de doutes relativement à plusieurs de leurs espèces. Quelques observations récentes de M. Dujardin conduisent à penser que les êtres qui ont construit les millioles et quelques autres coquilles foraminifères microscopiques font partie d’une nouvelle classe d’animaux inférieurs aux rayonnés, et se mouvant à l’aide de filamens tentaculaires déliés. Ce savant a proposé de les désigner sous le nom de Rhizopodes. Annales des Sciences naturelles, mai 1835, p. 312.