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i, i. Les appendices digitaux.
h. Le gésier.
t. L’ovaire.
m, m. Le manteau fendu et ouvert.
n. Le siphon membraneux.
o. L’artère siphonale.
p, p. Les parois de la cavité péricardiale.
q. Partie du siphon comprise entre le péricarde et la première cloison transversale de la coquille[1].


Planche 35, t. I, p. 294.


Modèle de l’intérieur de la coquille de l’ammonites obtusus, de Lyme-Regis. On voit encore des fragmens de la coquille en b et en e.

Cette planche a entre autres pour objet, de même que plusieurs figures de la planche 37, de faire voir la manière dont la coquille extérieure est renforcée par des côtes ou cannelures (p. 297), et est en outre soutenue par les bords des cloisons transversales intérieures qui en constituent les chambres aériennes. Voyez t. I, p. 305, note. (D’après nature.)

  1. La portion supérieure, ou le col du siphon, a la forme d’un canal aplati, à parois minces, de la même substance que le péricarde. Quand l’animal, au fond de la mer, s’étale au dehors de sa coquille, ce col est probablement fermé par la pression qu’exercent sur lui le gésier k et l’ovaire l, et il remplit ainsi l’office d’une valvule destinée à prévenir le retour du fluide péricardial dans le siphon. En ce moment aussi les eaux profondes exercent à la surface extérieure du péricarde une pression puissante qui tend à chasser le fluide péricardial dans l’intérieur du siphon ; mais, comme une pression égale agit en même temps sur l’ovaire et le gésier, la pression latérale qu’exercent ces deux organes sur" le col du siphon agit pour le fermer avec une force exactement égale à la pression extérieure qui s’exerce sur le péricarde.