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SUPPLÉMENTAIRES.

à sept pieds plus bas que le Dirt Bed (Geol. Trans. N. S. t. IV, p. 46) ; et le docteur Fitton a trouvé depuis, dans la plus récente des deux, des troncs de cycadites dans la même position que si ces plantes eussent crû sur ce point.là même (Geol Trans. N. S. t. IV, p. 219).

Page 438. Dans le courant de l’année dernière, M. Robert Brown a reconnu, en étudiant un Cycadites microphyllus de Portland, qu’il existe dans le tronc adulte de cette espèce des vaisseaux scalariformes dépourvus de disques ; et c’est un point qui la rapproche, me dit-il, de la section des cycadées américaines, bien que sous d’autres rapports elle offre une grande ressemblance avec les espèces africaines et australiennes, de même savant observe encore que l’ordre des cycadées n’est représenté que par un seul genre en Amérique, savoir, les zamia, sur lesquels ce genre a été originairement établi, et auxquels il vient tout récemment d’être restreint ; et que la ressemblance qui existe dans la structure des vaisseaux scalariformes du tronc entre ces zamia du Nouveau-Monde et les cycadites fossiles de l’Europe est une circonstance très remarquable.

Page 457. Depuis la publication de ma première édition, M. Bowerbank a eu l’obligeance de me faire la communication suivante relativement aux débris végétaux fossiles de l’argile de Londres. — « Ma collection de fruits fossiles de l’argile de Londres se compose de plus de 25000 échantillons ; déjà j’y ai déterminé plus de 500 espèces, et je ne doute pas qu’il ne m’en reste à déterminer encore plusieurs centaines. Feu M. Crow m’a dit avoir connaissance d’environ six à sept cents espèces. Aucun de ces fruits ne peut être rapporté avec certitude à quelque espèce récente, quoique plusieurs s’en rapprochent beaucoup ; les fruits de palmiers y sont abondans, et beaucoup d’autres se rapprochent, non seulement par leur forme extérieure, mais aussi quant à leur structure interne, du groupe bien connu des fruits capsulaires (seed vessels) de l’époque actuelle. Il en est qu’il m’a été impossible de rapporter à aucune forme connue. Les fruits de conifères y sont comparativement rares, bien que les débris de branches appartenant à cette famille s’y rencontrent assez fréquemment. Les palmiers présentent un fuit également curieux ; on observe en effet rarement des tiges fossiles dont la structure soit analogue à celle de ces végétaux, tandis que l’on rencontre de nombreuses espèces de fruits appartenant à cette famille. La plus grande partie des bois fossiles de l’argile de Londres proviennent certainement de plantes dicotylédonées, et il en est de même de la plupart des fruits fossiles ; et la structure interne de ces bois et de ces fruits est dans le plus bel état de conservation. »

Page 485. À la réunion de l’association britannique à Bristol, en août 1856, M. R. W. Fox a mis sous les yeux de la section de géologie une expérience de laquelle il résulte que le cuivre pyriteux, ou chalkopyrite,