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ENCRINITES LYS.

et nous renverrons aux auteurs ci-dessus ceux qui désireraient une description plus minutieuse des formes particulières et des usages de chacune des séries successives d’articles.

L’analyse que nous donnons, dans la note précédente, des diverses parties qui constituent le corps de l’encrinite moniliforme, fait voir que cet animal peut se décomposer en quatre séries de plaques, dont chacune est formée de cinq pièces et offre une analogie éloignée avec les pièces du squelette des

    ou à peu près fermés (planche 48 et 49, fig. 1, et pl. 50, fig. 1 et 2.) Dans la restauration que nous devons à M. Miller de l’encrinite-poire (pl. 47, fig. 1), ces organes sont représentés ouverts comme ils le sont quand l’animal est à la recherche de sa nourriture. Ces doigts tentaculiformes ainsi épanouis constituent un filet d’une grande délicatesse, et merveilleusement propre à saisir des acalèphes ou de petits mollusques flottans dans la mer, qui faisaient probablement partie de la nourriture des crinoïdes. Au centre de ces bras était placée la bouche (pl. 47, fig. 1), laquelle pouvait s’alonger en une trompe. Les figures 6, x, et 7, x, de la planche 47 représentent le corps d’une crinoïde dont les bras ont été enlevés.

    On voit (pl. 50, fig. 1) la partie supérieure de l’animal, avec les vingt doigts rapprochés comme les pétales d’un lys fermé. La fig. 2 représente la même espèce en partie ouverte, avec les tentacules encore repliés. La figure 3 offre, vu de profil, un des doigts garni de ses tentacules, et la figure 4, la cavité intérieure du corps, où étaient contenus les viscères. La figure 5 est celle de l’extérieur de ce même corps, et de la surface par où sa base s’articule avec la première pièce de la colonne vertébrale. On voit (figures 6, 7, 8 et 9) une décomposition des quatre séries d’anneaux qui constituent le corps, et qui en forment successivement les pièces scapulaires, les pièces costales supérieures et inférieures, et le bassin. La fig. 10 représente l’extrémité supérieure de la colonne vertébrale, et la figure 11 les surfaces supérieures des cinq pièces scapulaires, pour faire voir leur mode d’articulation avec les premiers osselets des bras. Dans la figure 12, ce sont les surfaces inférieures de la même série de plaques scapulaires, pour faire voir comment ces surfaces s’articulent avec les surfaces supérieures de la deuxième série des plaques costales que l’on voit dans la fig. 15. La fig. 16 est celle de la surface inférieure de la fig. 15, et cette surface s’articule avec la surface supérieure des pièces du bassin (fig. 17) dont la face inférieure se voit dans la fig. 18 et s’articule avec le premier article de la colonne vertébrale, fig. 10.