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ÉTUDES CRITIQUES.

Ii-crivaiii le droit de eréer, pour remlrc ces choses, des vornble.s nouvenux ; et, à cet égnrd, ce n’est pas VniijL^elas ni linile.iu f|iii se seraient iiistirgés coiitro la II riiii iriIiii ; i(T :

… LicuU temperqut’Ucebil

.’MjuiHiiiii pr.fsrnlc nota [irodurcre noiiwn. .1 aiiui’rnis, là-dessus, pour terniiiier uiiu tjiii.sliuii dont je pense qu’on voit mainlenant l’iinporlance, (lu’cn re|, ^^^d du pn-cieux I.exii/ue inélhodujui’où M. (iohin a rassemblé tous îes (( néolo^^isnirs » qui se sont fait jour de I7’t0 à 17.S0, — et dont il ny a pas, je pense, la moitié qui soient ilemeurés en l’usage, — rpiol(|u’un dressât, sur le même plan, le Lvxitjiit’des mois (|ni se sont introduits dans la langue depuis Kl’iT [licinarqucs de V’iiigelas], jusqu’en 1G9(> ■huitième édition des Caracti’rcs de La /irut/èrt’. Ils seraient peut être plus nombreux qu’on n’a l’air de le iTiiiro.

(’.<> que Ton piMil seulement dire, et (|ui sera parfaitement vrai, c’est qu’au cours de cette période, de HWl h KiyC), les « bons écrivains », — et je désigne ainsi, tout simplement, ceux que nous réputons encore aujourd’hui les meilleurs, — préfèrent, à la « création » de mots nouveaux, des manières nouvelles d’assembler les mots consacrés par l’usage : Ces tnnj’s incnir. Seiiiiunir. /icuvcnl ai’uir di’s yriix : OU encore

l/iiiilx’i ili’llinihiin, aans rraiwlif ta naissance, Trnliir « laii-i le si-rail itnr vlcrncUe mlancc : oti iMlfon’

L*iiii|’l<i< aille.Mlialif, un |iiii^’nar(l à In main, Hit du faillie icmi’nrt de nos iiorlcs d’airain.