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membres antérieurs. La poitrine est développée ; mais la côte est généralement un peu plate. Le ventre est assez volumineux.

On reproche au bœuf gascon d’avoir la croupe trop rabattue, la queue attachée trop haut, le train postérieur trop étroit, de sorte qu’il y a un défaut d’harmonie entre le train antérieur et le train postérieur. Cette particularité très évidente chez le mâle, est même apparente chez la femelle où le bassin est étroit, de sorte qu’il y a assez souvent dans cette race des difficultés de part.

Les membres sont forts, les rayons osseux développés, les articulations larges, portant le cachet d’une grande force d’impulsion ; le pied est moyen en développement, très bien conformé, enveloppé dans une corne noire de très bonne qualité, protégeant l’animal contre les atteintes des corps extérieurs.

Le bœuf gascon reflète une grande force, reconnaissable à la saillie et au développement de la musculature générale, à sa peau épaisse pourvue de poils assez développés. Sur sa physionomie on reconnaît au premier abord beaucoup d’intelligence et d’énergie. Il n’a pas cet air somnolent, dormeur debout, qu’on rencontre dans les races spécialement d’engrais ; mais un air de fierté et d’agilité qui lui donne une distinction toute particulière.

Lorsque leur éducation n’a pas été manquée, ils ont un naturel très doux, on les manie facilement, ils s’attellent fort bien et se plient à toutes les exigences de l’homme.

Des particularités caractéristiques trouvent maintenant leur place pour aider à distinguer cette race ; elles méritent d’autant plus d’être citées, que les connaisseurs les estiment beaucoup et les considèrent comme un témoignage de pureté, de noblesse et de bonne origine : A l’extrémité libre des