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avec acharnement la grande fenêtre qui donnait sur l’avenue, quand, tout à coup, elle s’écria :

— Ah ! le voilà !

On se précipita pour voir le nouvel arrivant, pendant que Louise me montrait mon appartement.

— Ah ! quel bonheur, soupira-t-elle, je commençais à m’inquiéter. Regarde comme je suis contente ! Tu ne vois donc pas combien je suis heureuse ? Tu ne devines donc pas qui j’attends ?

Je la regardais sans répondre.

— Ne fais pas l’étonnée comme ça, Jeanne, je me sauve car la voiture