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son mari était bien alors ! Il avait un caractère des plus aimables, une intelligence au-dessus de la moyenne, et, avec cela, une fortune colossale.

Malheureusement, il était d’une activité presque fébrile que ne pouvait supporter la nature indolente et poétique de Louise.

Elle avait cru l’aimer, comme cela arrive tant de fois, hélas ! On se berce d’une espérance, croyant tenir une réalité !

Comment est-il possible, en effet, qu’une infortunée créature, ne con-