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lieu, la Commission est au soir d’une admirable journée de travail et de discussion.

Beaucoup ont trouvé long le temps consacré à nos travaux par le Comité d’examen. J’espère que ceux qui n’ont pas assisté à ses séances reconnaîtront que ce temps n’a pas été perdu : c’est grâce à lui qu’un pareil débat a pu se poursuivre et une solution se préparer.

Un égal hommage doit être rendu à tous, aussi bien à ceux qui ont combattu qu’à ceux qui ont soutenu le projet, car c’est de cette collaboration contradictoire que résulte toute lumière, et l’on peut dire que tous ont également contribué à nos décisions définitives.

Je n’ai pas voulu intervenir dans la discussion, mais je ne puis la clore sans exprimer mon sentiment personnel et mes conclusions.

Comme président, j’ai d’ailleurs un devoir à remplir. J’ai promis de mener le plus loin possible sur la route l’ensemble de nos bonnes volontés.

Je dois encore faire tout mon effort pour que le travail qu’ont fourni nos 11 séances de Commission et nos 17 séances de Comité d’examen ne demeure pas inutile, et pour qu’il en reste le plus grand fruit.

Pour cela, je dois d’abord mettre en lumière ce qui nous réunit. Je dois tâcher de limiter exactement les points qui nous divisent et de ne pas laisser croire qu’ils s’étendent à d’autres objets.