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tude qu’un maïtre puisse souhaiter de ses élèves et de ses collègues. — N’en est-il pas de même ici, et quelle parole pourrais-je prononcer en l’honneur de Renault, qui ne fût devancée par vos esprits et, plus vite encore, par vos cœurs !

Aussi, me ferais-je un scrupule de retarder plus longtemps le plaisir que vous attendez de l’entendre et de l’applaudir.

Vous avez la parole, mon cher ami.


. . . . . . . . . .


Après la Conférence de M. Louis Renault,[1] M. Léon Bourgeois reprit la parole en ces termes :


Messieurs,

Après l’exposé si complet et si impartial que M. Renault vient de faire des résultats de la Conférence de La Haye, exposé dans lequel il s’est dégagé de son rôle d’acteur principal pour se borner à celui d’équitable témoin, — il me reste en vérité bien peu de choses à vous dire sur nos travaux.

Mais, en tout cas, il faut que j’acquitte une dette envers M. Renault lui-même, à qui est due une si grande part de l’œuvre accomplie en 1907. Je vois ici un certain nombre de nos collègues de La Haye ; en votre nom à tous, je les salue avec joie et je suis sûr que c’est en leur nom comme au mien que je peux parler ainsi de Renault et lui rendre ce témoignage.

  1. Voir Annales des Sciences politiques, 15 juillet 1908.