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Délégation française le collaborateur le plus dévoué, le plus désintéressé, le plus énergique, celui dont l’ardeur ne s’est pas un instant ralentie, celui dont la volonté persévérante a le plus certainement contribué, en 1907 comme en 1899, aux progrès qu’a faits à La Haye la grande cause de l’arbitrage international.


Messieurs, je veux aussi remercier personnellement M. le Président du Sénat et M. le Président de la Chambre d’avoir bien voulu, le premier par ses éloquentes paroles, le second par sa présence, affirmer l’étroite union qui groupe autour de l’idée qui nous est commune, toutes les fractions du grand parti républicain, tous ceux qui sont également conscients des intérêts inséparables de la patrie et de la démocratie française.

À leurs noms, je joins celui de notre collègue Decrais qui a, avec trop de bienveillance, mais avec tant de finesse et de force, exprimé son sentiment sur nos travaux et manifesté la raison qu’il y trouve d’avoir confiance dans l’avenir.

Enfin, à vous, monsieur le Président du Conseil, et à vous, mon cher ami, monsieur le Ministre des Affaires étrangères, je le dis aussi cordialement : Votre présence témoigne à quel point, pendant les quatre mois et demi qu’a duré notre Délégation, nous nous sommes sentis, profondément et à toutes les heures, en