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Ministre, défini les instructions que le Gouvernement de la République donnerait à ses délégués, vous aviez promis qu’ils tendraient à favoriser les solutions les plus libérales, à développer l’idée de justice internationale et le progrès de l’arbitrage. » Nous croyons être restés fidèle à ce mandat.

Non seulement par ses votes, mais par ses travaux, ses interventions personnelles, les rapports de chacun de ses membres, souvent par ses initiatives et par ses propositions officielles, il n’est pas un des progrès dont nous venons de donner le tableau auquel la Délégation de la République n’ait, sans relâche, collaboré.

Peut-être ne dépassera-t-elle pas les limites du mandat dont elle rend compte ici, en exprimant, à son tour, un vœu au sujet de la préparation de la troisième Conférence.

Nous souhaitons vivement que, lorsque deux ans avant la réunion de cette troisième Conférence, l’heure viendra d’organiser le Comité préparatoire international prévu par l’acte final de 1907, la France soit prête sur toutes les matières susceptibles d’un règlement international à présenter ses conclusions et à les défendre. Un travail continu, dans les quatre ou cinq années qui s’écouleront d’ici là, ne sera pas de trop pour soutenir alors ce noble rôle.

La législation internationale, créée en 1899