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universelle dont nous nous efforcerons avec eux d’assurer l’empire sur le monde.

Je sais, mon cher Ami, que les pensées que j’exprime imparfaitement ici sont les vôtres et que nul n’en saurait être l’interprète plus éloquent et plus convaincu.

Voulez-vous en transmettre l’expression à nos collègues et agréer, pour eux et pour vous, l’assurance de mes sentiments les plus dévoués ?


5
L’ÉTAT DE DROIT ENTRE LES NATIONS

(Discours prononcé à l’occasion du jubilé de M. Louis Renault, le 10 mars 1907)


Mon cher Maître et Ami,

J’avais la charge de nos affaires extérieures quand nos amis communs m’ont fait, il y a quelques mois, l’honneur de m’offrir la présidence de cette réunion, et je m’étais fait un devoir de venir vous apporter, au nom du Gouvernement de la République, l’hommage de la gratitude du pays pour les services que vous ne cessez de lui rendre.

Mais les promoteurs de cette fête ont bien voulu voir en moi, non le ministre qui passe, mais l’ami qui demeure. Se souvenant de la