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qué les articles de la convention de La Haye pour tenter de résoudre la question du Transvaal. On ne peut dire qu’il y ait eu, à une heure quelconque, une violation des dispositions de cette convention.

On ne peut donc pas prétendre qu’il y ait pour l’œuvre de La Haye un échec, ni qu’elle ait été répudiée, abandonnée par ses signataires, parce que, jusqu’aujourd’hui, de douloureux problèmes actuels n’ont pas été abordés et résolus.

Je ne voudrais pas aller plus loin ; je passerais en effet de l’exposé des discussions de la convention de La Haye à une autre discussion, celle des actes du Gouvernement ; or, je ne suis pas responsable de ses actes ; par conséquent je n’ai pas qualité pour prendre la parole à ce point de vue. Je me bornerai à dire qu’il m’a paru, – M. le ministre des Affaires étrangères me démentira ou me rectifiera, s’il y a quelque chose d’inexact dans mes paroles. — il m’a paru que, quoi qu’on en ait pensé et quoi qu’on en ait dit, à plusieurs reprises depuis deux ans, dans la forme où cela a été possible, des efforts ont été tentés pour déterminer entre les deux puissances en lutte un essai d’arbitrage ou d’arrangement amiable et pacifique.

Le président de la République des États-Unis a fait à cet égard à une époque déjà ancienne une tentative qui n’a été suivie d’aucun succès. J’ai lu dans les journaux que récemment les