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Japon. On essaye de répandre dans les provinces les meilleures méthodes d’élevage, et grâce à l’initiative privée d’un Coréen qui a créé une pépinière de mûriers de Chine, supérieurs à ceux de la péninsule, on voit déjà la culture de cet arbre précieux prendre de l’extension dans les provinces.

Écoles privées. — Parmi les plus importantes, je citerai une école dirigée par des Coréens et subventionnée en partie par le gouvernement, le reste étant fourni par des souscriptions privées. Elle s’appelle Hou-hoa-hak-kio (école qui augmente la civilisation). Ce nom lui fut donné parce qu’elle était située primitivement près de la porte du palais des Mûriers qui s’appelle Hou-hoa-moun.

Une mission américaine méthodiste a ouvert une école libre, le Pai-Tchai-College, où l’on enseigne la langue anglaise, les sciences, le calcul et les principes de la religion. Il y a également à Seoul un orphelinat pour fillettes, dirigé par les missionnaires américaines, Hi-houa-hak-ton (école de la fleur de poirier).

Les Japonais ont une école à Seoul pour instruire les Coréens. Elle appartient à l’Alliance japonaise.

Comme je l’ai déjà dit, ils ont en outre dans tous les centres importants : Seoul, Tchémoulpo, Foussane, Gensane, etc., des écoles pour leurs enfants, et des écoles de langue japonaise pour les Coréens.

Enfin les Missions étrangères de Paris possèdent des orphelinats très bien installés, pour les filles et pour les garçons, abandonnés ou malheureux. On leur apprend un métier manuel, en outre de l’enseignement élémentaire qui y est fait en langue coréenne et des principes religieux. L’église russe a également un petit orphelinat.