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de lunettes en verre ou en quartz, avec une monture en corne ; ils portent le bonnet de lettré, en crin, de forme spéciale, et ont une baguette pour rappeler à l’ordre les écoliers turbulents.

Après l’école primaire les élèves reçoivent un diplôme, icho-rop-tchieun-so.

Il y a à Seoul une école primaire supérieure dirigée par deux étrangers.

Le programme comprend un peu de science, de la chimie, astronomie, calcul, géométrie, géographie, histoire, leçons de choses, et l’étude des classiques chinois.

École normale. — Ici on prépare les professeurs des écoles officielles primaires. Les admissions dépendent du ministre et des recommandations. Les lettrés de province sont réputés les plus forts en chinois. Les élèves sont logés et nourris par le gouvernement.

L’examen d’admission porte exclusivement sur le chinois. Ce sont déjà des lettrés qui se présentent à cette école ; ils ont étudié les classiques, chez eux, pendant de longues années.

Les études à l’école normale d’instituteurs comportent l’arithmétique, la géographie, l’histoire, etc., connaissances qu’ils ignorent, ayant passé leur vie à apprendre les caractères chinois (les élèves en connaissent, en entrant, de sept à dix mille). Après les études, ils reçoivent un diplôme ; puis sont nommés immédiatement instituteurs, mais honoraires, jusqu’à ce qu’il y ait une place vacante, et en attendant ils se placent comme professeurs privés.

École de médecine. — Elle se trouve également à Seoul et est dirigée par un directeur coréen, un pro-