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de commerce français n’a mis sa quille dans les eaux coréennes[1]. Seuls les bateaux de guerre y viennent quelquefois montrer notre pavillon.

Le service postal et celui des voyageurs est fait par les paquebots japonais de la Nippon Yusen Kaïsha, desservant régulièrement chaque quinzaine la ligne de Kobé, Nagasaki, Foussane, Mokpo, Tchémoulpo, Tchéfou, Takou (aller et retour), ainsi que par ceux de la même Compagnie partant de Kobé toutes les trois semaines pour Foussane, Oueunsane (Gensane) et Vladivostok (aller et retour). Pour le nord de la mer Jaune, les services sont modifiés en hiver à cause des glaces.

De même les paquebots de l’Osaka shosen Kaïsha partent plusieurs fois par semaine d’Osaka et de Kobé, et touchent à Foussane, Massampo, Mokpo, Kounsane, Tchémoulpo et Tchénampo.

Le service de Tchénampo est interrompu de décembre à mars à cause des glaces.

Les paquebots russes de la Compagnie des chemins de fer de l’Est chinois, Chinese Eastern Railway Company partent deux fois par mois de Vladivostok et desservent, tant à l’aller qu’au retour, les ports de Gensane (Guènsane), Foussane, Nagasaki, Shanghai, Tchémoulpo, Dalny, Port-Arthur, Tchéfou et Shanghai, et établissent en outre des communications directes entre Nagasaki et Dalny pour la correspondance avec les express, « trains de : luxe » transsibériens.

La Compagnie Hambourg America Linie a également traité avec une société de Hongkong pour un

  1. Vers la fin de l’année 1903, un steamer portant pavillon français — le premier peut-être — a jeté l’ancre à Tchémoulpo, apportant du riz d’Annam au gouvernement coréen.