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wy/ ̃ mim*iQ. 11, 1.1 Tom. 9. p. . abalienartnt opur hxib«bant. Principes foçùm eo tatitum tempork spath, quoi» Frtutçia commorabantur terrarum qum ipsu comeessm fmerant reditus perçipiebaiU si è Frauda migrattttfexierno Princi rutpturm (non enim nisi cum Regibùs aut Begum fiUis connubio jungebantur ) nullam seeum dotem aufertbant, quippe que à suis maritis dotandm essent. A pareniïbus tamen magnis muneribus officie–bantur, y argento, gemmis monilibus et aliis pretiosis ornamentis donabantur quod quidem argentum non ex xrarto deprome&atur sed parsimonia eonfecerat. Htec omnia qute leviter perstringo qui pleniùs discere voluerit adeat Foncemagni Dissertationem. Id unum observabo, ex omnibus nostrorum Regum filiabus, qute Regibus fuereticis nupserunt nullam esse repertam qute non maluerit indignum in modum tractari quàm /idem Cathoticam ejurare. Les Princesses ne percevaient les revenus des terres qu’on leur avoit cédées quêtant qu’ellesdemeuroieûten France : si elles en sortoient pour aller épouses-un Prince étranger (car elles n’épousoient que des Rois ou des fils de Rois) elles n’emportoient avec elles aucune dot c’était aux maris qu’elles épousoient à leur en donner. Leurs peres cependant et leurs meres leur faisoient des présens considérables en argent et en bijoux mais cet argent n’étoit point tiré du trésor public, il provenoit de leurs épargnes. Je traite tout ceci succinctement et pour s’en instruire plus à fond il faut consulter la Dissertation de M. de Foncemagne. J’observerai seulement que de toutes les filles de nos Rois lesquelles ont épousé des Rois hérétiques il ne s’en est trouvé aucune qui n’ait mieux aimé souffrir toutes sortes de mauvais traitemens que d’abandonner la Religion Catholique.