Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/65

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

volontiers l’après-midi et la soirée avec sa chanteuse, ce projet ne put lui convenir, et il répondit avec bonhomie :

« — Hé, mon Dieu, laissons ces enfants tranquilles ! Quand ils auraient de temps en temps là-bas une petite amie, le grand mal que ce serait !

— Le mal viendra s’ils font des dettes et des bêtises.

— Bah, cela n’ira pas toujours bien loin… »

Holà ! ici M. de Lorizon cessait de rire. Que les enfants s’amusassent, après tout, soit. Mais qu’il fallût payer, non pas.

« — Mon cher, reprit-il sévèrement, chacun a son opinion là-dessus, n’est-ce pas. Moi, j’estime néfaste qu’un jeune homme soit gavé d’argent, comme l’est Armand. Et je ne m’étonnerais