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les claustra pour le moindre oubli, on les épouvanta, on les asservit.

Qui donc a prétendu qu’en France les fonctionnaires gagnaient mal leur argent ? Les officiers de ligne, par exemple, se montrent-ils au-dessous de leur patriotique mission, et les jeunes soldats confiés à leurs soins ne savent-ils pas suffisamment, après des mois de désespoir et de prison, porter l’arme, la présenter et la reposer ? Ne se trouvent-ils pas en état de passer une petite revue, de recevoir même un général de division, ce qui est, nul ne le niera, le fin du fin de l’art militaire ?

Armand et Gilbert cependant appréciaient peu leur nouvelle science. Le premier surtout avait beau répandre son argent, corrompre toute sa compagnie, éviter la moindre corvée et ne