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III


Le victorieux Armand ne put malheureusement employer que huit jours à « aller loin » cette année-là. La date de son service militaire devait mettre fin à une carrière si brillamment commencée. Et encore cette malheureuse huitaine se trouva-t-elle gâtée par l’incroyable obstination de son père, de sa mère et de ses sœurs, lesquels ne pouvaient comprendre qu’Armand montrât tant de goût pour Paris, ni qu’il prétendît passer toutes ses soirées dans cette ville où personne, en novembre, ne devait être encore revenu. Les d’Oinèche