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ne goûterait ce voluptueux repos dans le plaisir ? C’est aussi pour les tout jeunes gens une école de galanterie, en somme. Combien d’entre eux apprirent chez Maxim qu’il n’est pas sans grâce de se montrer parfois désintéressé, de se ruiner même pour une catin parfumée, et qu’on vous en apprécie mieux par la suite, qu’on devient « celui, vous savez, qui a déjà mangé toute une fortune… » Séduisant personnage, en vérité, favori particulier des autres femmes qui le plaignent, des vieilles dames qui l’excusent, des jeunes filles riches enfin qui l’épousent. Et si d’ailleurs toute cette fortune gaspillée s’est changée en pierreries, en dentelles, en luxe, en beauté, — qu’en pouvait-on mieux faire ?

N’oublions pas non plus qu’un ap-