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Le lendemain matin, un quidam à cheveu rouge, à favoris gris, et vêtu comme un maquignon, prenait chez Maucomble fils, rue du faubourg Saint-Denis, la diligence pour Chantilly. Il s’y trouvait rendu dans l’après-midi et y louait aussitôt une étable donnant sur la pelouse. Cette étable était nettoyée sur le champ, garnie de paille, et ornée d’un grand écriteau portant en hautes lettres : Lionel Prutt, entraîneur public.

En même temps, une lettre arrivait rue du Helder, au Jockey Club, fondé depuis deux ans à peine et déjà célèbre. Tous les jeunes fats qui daignaient y jouer au billard ou au whist sous prétexte de « sport », étaient informés par ce billet pompeux qu’un naturel de Newmarket, nommé Lionel Prutt, venait de s’établir à Chantilly, et proposait d’entraîner se-