Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/288

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de fous titrés qui se passionnaient pour ces distractions brutales.

Bref, le chevalier Léonce s’était galamment et complètement ruiné quand la révolution de 1830 éclata. Ajouterons-nous que, tout grison qu’il fût devenu, rien n’avait pu l’empêcher d’aller se faire casser un bras, en cet illustre mois de juillet, à la prise d’Alger, et que deux ans plus tard, lorsque Madame la duchesse de Berry tenta en France sa romanesque équipée, il se faisait encore prendre en Vendée bien entendu, comme agent légitimiste et presque les armes à la main ? Mais, ainsi qu’il était dit au début, ce fut là sa dernière folie. Le rebelle Durouchoux de la Prouttière, gracié par la faveur du roi Louis-Philippe, revint en 1835, à jamais assagi, et tout à fait gueux, du reste, dans Paris.