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suscités par les aristocrates, profitant d’une fête paysanne et familiale donnée au château, s’étaient introduits pendant la nuit dans le palais des ex-tyrans, afin de s’y livrer à toutes sortes de déprédations, dégâts et vols. Ces brigands étaient conduits par des chefs dissimulés au fond d’une voiture close.

« … Quand le désordre a été à son comble et qu’il n’a plus été possible de rien détruire, déclarait en terminant son rapport l’héroïque Cathelin, les brigands se sont retirés en ordre, on ignore la route qu’ils ont prise ; mais on ne peut être que fort alarmé sur les désordres qu’ils vont commettre. Ils ont à leur tête plusieurs chefs qui se font conduire en cabriolet. C’est avec raison qu’on soupçonne que ces chefs sont des ci-devant seigneurs travestis, qui marchent à la