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LE DERNIER JOUR DE THÉOPHILE





Voici Stéphane Gouche qui traverse la Seine en bac, et saute dans la boue au pied de la Tour de Nesle. On n’y voit goutte. Il s’est crotté des pieds au ventre. Mais peu lui en chaut. Il passe un petit pont, monte à la berge, gagne les maisons et s’enfonce dans la nuit. Suivons-le.

Après avoir longé quatre ou cinq ruelles noires, le poète Gouche (Stefano Guccio, de son vrai nom) aperçoit une auberge, qui de loin lui paraît incrustée d’escarboucles plutôt que de fenêtres, et que l’on entend bruire à la façon des ruches pleines.