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UN FAMEUX DOPING





Ce fut la veille même du raid que l’illustre vétérinaire chantillois Choudens se sépara de son aide, M. Gustave. Celui-ci était indigné des lettres que, depuis huit jours, son terrible maître ne cessait d’adresser aux gazettes : « Je m’engage formellement, lisait-on dans la dernière et la plus impudente, à faire arriver n’importe quel cheval, grâce au doping dont je tiens le secret… »

M. Gustave avait brandi furieusement cette feuille publique, et s’était écrié : « Enfin, monsieur, vous ne songez pour-